Convier Emmanuel Pierrat à un congrès LGBTI: camarade gay, entends-tu la colère des femmes?

Emmanuel Pierrat est l’invité ce samedi 15 octobre du Congrès Européen et International des Prides. Ce rassemblement réunit les leaders des Marches des Fiertés du monde entier. Il est cette année  accueilli par la Montpellier – Tignes Pride  présidée par Vincent Boileau-Autin, connu pour être le premier gay à s’être marié avec son compagnon en 2013. Emmanuel Pierrat y  co-animera, en tant que vice-président de la commission des affaires européennes et internationales du Conseil National des Barreaux, un atelier sur les droits des personnes LGBTI.

Il se trouve qu’en ce moment, Emmanuel Pierrat est aussi l’avocat de Denis Baupin, ex-vice président de l’Assemblée Nationale, toujours député Europe Ecologie Les Verts (EELV), accusé par de nombreuses femmes de faits d’agression sexuelle et d’harcèlement sexuel. Bien sûr Denis Baupin a le droit à un avocat, et cet avocat peut user des méthodes que bon lui semblent pour faire gagner son client. Mais le discours martelé par Emmanuel Pierrat ces dernières semaines, sur différents médias grand public, est dangereux pour les droits des femmes, et ravageur pour celles victimes de harcèlement sexuel.

« Harcèlement sexuel et souvenir reconstitué de Proust »

Après visionnage et relecture de ces propos, on peut, pour ce qui a trait aux violences faites aux femmes, les résumer ainsi :

  • Emmanuel PIerrat méconnaît ou feint d’ignorer les traumatismes et mécanismes à l’œuvre lorsqu’une femme est harcelée. Exemple : « il ne s’agit pas d’une femme harcelée, elle continue à discuter sans difficulté aucune avec Denis Baupin et ne se plaint de rien à personne » (BFM TV, 8 juin 2016)
  • Il assimile la parole des femmes à celles de mineures en faisant référence à deux reprises à d’autres affaires judiciaires liées à des mineurs. Une fois à celle impliquant le Cardinal Barbarin (BFM TV, ibid.), une autre à l’Affaire Outreau (Le Point, 7 juin 2016). Lorsque les références ne se font plus judiciaires, mais littéraires, c’est à nouveau pour mettre en doute la maîtrise de la mémoire de ces femmes : « Elle ment sans doute. Pourquoi ? On appelle cela chez Proust le souvenir reconstitué ». (BFM TV, ibid.).
  • Emmanuel Pierrat use de la menace et de la terreur – « Si je déposais plainte aujourd’hui pour dénonciation calomnieuse, elles seraient toutes condamnées ». (Le Point,ibid.) – voire s’attaque à la réputation des plaignantes : « Certaines sont mariées, ont des enfants et racontent que… » (France Info, le 8 juin 2016)
  • Il confond harcèlement et « jeux érotiques », « drague », « comportement déplacé », « échanges libertins », et présente Denis Baupin comme « balourd », « dragueur », « un peu insistant » (Le Grand Journal du 7 juin 2016 et Europe 1, le 8 juin 2016)

Ce discours n’est pas nouveau, tant, comme l’explique régulièrement l’Association des violences faites aux femmes au travail: « les techniques de défense se ressemblent ».

Les propos d’Emmanuel Pierrat sont terribles pour les femmes qui ont eu le courage de porter plainte, et pour toutes celles qui ne l’auront plus après avoir entendu ces mots. Ces paroles prononcées sur des médias très grand public sont de nature à perpétrer le système d’oppression sexuelle et sexiste des hommes contre les femmes. Encore une fois, il est en droit de les utiliser comme stratégie de défense. En revanche, comment expliquer que des représentants institutionnels de la communauté LGBTI, qui devraient être particulièrement sensibles aux mécanismes d’oppression et à leur propagation par le discours médiatique, choisissent de convier Emmanuel Pierrat à un tel congrès?

Les réponses de l’organisation du congrès LGBTI

Je l’ai demandé à plusieurs reprises à l’organisateur, Vincent Boileau-Autin. Il dénonce « un procès d’intention » et précise qu’« Emmanuel Pierrat co-anime un atelier fermé au public ». Il parle d’un « épiphénomène » et trouve « regrettable » que « ce congrès qui n’est jamais venu en France ne soit évoqué que par le bout de la lorgnette », en pointant que « cela va faire plus de publicité et de visibilité à Pierrat qu’autre chose ». Vincent Boileau-Autin souligne aussi qu’il a « été élevé dans un univers de femmes », qu’il a « beaucoup plus d’accointances avec les femmes qu’avec les hommes » », et que son équipe est « très attachée au féminisme ».

A aucun moment de nos différents échanges, en revanche, le problème de l’invitation d’Emmanuel Pierrat ne semble compris.  L’Inter LGBT a aussi été alertée de la situation. Si cela ne pose pas de problème aux représentants institutionnels de la communauté LGBTI de convier un homme qui tient des discours extrêmement graves envers les femmes dans les médias, alors la communauté LGBTI a un problème avec ses représentants institutionnels, et il faut hélas le pointer publiquement.

La réponse, ou plutôt la non-réponse de Vincent Boileau-Autin est aux yeux de nombreuses militantes symptomatiques de la cécité au sexisme des G de la communauté LGBTI. Si ce décryptage se focalise sur la réaction de cette organisation, il existe de nombreux autres exemples.

Pas de prise de conscience, pas d’écoute et une culpabilisation

Il y a d’abord une absence de prise de conscience.  « Ce qui est terrifiant, note Laure Salmona, membre de Féministes contre le Cyberharcèlement, c’est que ces personnes ne voient pas où est le problème. On minimise la teneur des paroles. On est tellement habitué à entendre des choses sur le troussage domestique, à voir Roman Polanski ou Woody Allen à Cannes ou sur le plateaux télé, que tout parait normal à tout le monde ».

Il y a aussi une absence d’écoute de la parole des militantes féministes et lesbiennes. « Mettons, c’est possible, que l’organisation lorsqu’elle a invité Emmanuel Pierrat n’ait pas eu conscience de la gravité de ses propos, explique Magali Deval de la Commission LGBTId’Europe Ecologie Les Verts. Répondre qu’il interviendra dans un atelier fermé n’a aucun sens, puisque, nous, on l’a toutes remarqué qu’Emmanuel Pierrat était invité. L’absence de réaction de l’organisation alors qu’elle est interpellée est symptomatique des difficultés qu’on a sur les questions de harcèlement sexiste. Ce n’est pas pris en compte, il n’y a pas de réactivité à nos alertes ».

La réponse de l’organisation joue, enfin, sur une culpabilisation des membres minoritaires de la communauté qui osent pointer publiquement une oppression. Chut, tu sais bien, c’est déjà super compliqué, ne viens pas gâcher la fête pour une fois qu’on a un peu de visibilité ! « Il est très difficile de parler des violences au sein d’une communauté opprimée, note Laure Salmona. Cela vaut dans les communautés racisées, d’extrême-gauche, LGBTI… ».

Ces comportements des gays de la communauté ont des conséquences bien plus larges. Encore une fois, les cas sont légion, on a pu les observer pendant les débats sur le mariage pour tous avec une certaine confiscation de la parole par les gays. Il se trouve d’ailleurs en cette fin de quinquennat que les lesbiennes et les trans, n’ont sur la PMA et le changement d’état civil pas vu leurs revendications aboutir, faute, peut-être, d’avoir été suffisamment soutenues par les gays. Comment est-il possible que le mot d’ordre de la plus grande marche des fiertés françaises, à Paris, n’ait jamais, malgré leurs demandes, été dédié aux lesbiennes?

Quelle place pour les femmes dans la communauté ?

« L’exemple de ce congrès est très symptomatique de la place des femmes dans la communauté LGBTI et du sexisme qui y est parfois plus fort que dans la société en général », poursuit Magali Deval. Avec des conséquences qui vont bien au-delà d’une simple erreur d’invitation. « Cette histoire c’est un constat de plus sur la manière que les associations LGBTI ont d’appréhender le sexisme, pointe Vanessa de Castro, porte-parole de FiérEs. Il faut que ces organisations comprennent leur sexisme intégré. Les mecs se disent que puisqu’ils sont gays, ils ne sont pas sexistes. Qu’ils ne s’étonnent pas après qu’il n’y ait pas de femmes dans les instances LGBTI. Les femmes lesbiennes, bi et trans de la communauté préfèrent militer par elles-mêmes. ».

L’absence d’écoute des militantes et le sexisme dans nos communautés révèlent aussi une pensée politique déficiente. Les leaders institutionnels de la communauté LGBTI sont-ils incapables de comprendre les logiques d’intersectionnalité et donc d’adopter un logiciel de pensée efficace qui permettrait de multiplier nos forces ? Cette approche est pourtant celle de communautés LGBTI de Grande-Bretagne, des Pays-Bas, de Suède ou de Norvège, qui ont beaucoup obtenu ces dernières décennies.  « C’est une déception constante de s’apercevoir que les hommes gays ne voient pas le lien entre les LGBTphobies et le sexisme, détaille Vanessa de Castro. Du coup pour quoi se battent-ils ? Juste pour leurs droits à eux ? C’est triste qu’ils considèrent que ce n’est pas le même sujet ». Et qu’une personnalité médiatique tenant des propos hostiles aux femmes dans les médias peut être l’invité d’un congrès LGBTI.

Nous sommes nombreuses comme moi à travailler au sein de collectifs non mixtes comme La Barbe, mais aussi très efficacement, au quotidien, avec des militants gays, réceptifs et combatifs sur l’ensemble des problématiques soulevées dans ce texte, dans de nombreux groupes comme Ouiouioui ou l’Association des journalistes LGBT (AJL).  Par ailleurs, nous sommes toutes bien placées pour savoir comme il est long et compliqué d’organiser un événement LGBTI, et comme il serait nécessaire de montrer notre unité à l’approche d’une nouvelle dite « Manif pour tous ». Mais cela ne peut être au prix de passer sous silence les violences symboliques et réelles faites aux minorités des minorités, qu’elles soient racisées, lesbiennes, trans ou intersexes. J’espère que cet appel lancé par leurs alliées sera entendu nos camardes institutionnels gays.

 

NB : J’ai souhaité contacter Emmanuel Pierrat pour l’informer de cet article. Il a laissé une réponse sur mon répondeur, en m’interdisant de révéler le contenu dudit message. J’obtempère et n’en livre pas les détails mais je précise que son contenu excluait toute possibilité de dialogue constructif entre nous, et que j’en suis donc restée là.

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MISE A JOUR du 9 février 2017

Après la diffusion sur France 2 du documentaire “Mariage pour tous, le grand divorce”, dans lequel je suis interviewée avec Alix Béranger, au nom du Collectif Ouiouioui, Emmanuel Pierrat a estimé sur Twitter, que ma rhétorique était celle d’une intégriste et que je faisais autant de tort à la communauté LGBT que Frigide Barjot ou Ludovine de la Rochère.

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Merci à celles et ceux qui ont souligné la toxicité de ce type de propos, notamment à Jérôme Martin. Son texte “En soutien à Alice Coffin, contre le symptôme Pierrat” explique que “Assimiler une militante des droits des femmes et des personnes LGBT à la Manif pour tous est une insulte. En tant que femme et lesbienne, Alice doit subir quotidiennement le sexisme et la lesbophobie ordinaire. En tant que militante, elle doit subir la hargne des homophobes et des sexistes. Se réclamant de nos combats (il a été l’avocat de Aides, des mariés de Bègles), Emmanuel Pierrat renchérit sur ce concert de haine avec sa menace de plainte et ses invectives. Cela mérite toute notre attention : nous ne sommes pas suffisamment nombreux-ses ni suffisamment fort-es pour nous permettre de ne pas prendre soin des un-es et des autres face à de telles méthodes.”

MISE A JOUR du 12 octobre 2016

Ce billet a été repris par le site d’information Buzzfeed dans un article signé Marie Kirschen qui donne aussi la parole à Emmanuel Pierrat. Celui-ci déclare avoir saisi l’hébergeur de ce blog et déposé une plainte en diffamation contre moi.

Je reproduis ici ma réaction à cette annonce, initialement publiée sur Facebook.

J’apprends grâce à Buzzfeed qui a mené les interviews qu’Emmanuel Pierrat a saisi mon hébergeur et porté plainte pour diffamation contre moi…Plusieurs choses au sujet de ces méthodes qui ne me surprennent pas, vu le type de message déjà reçu :
– D’abord du coup
Yuri me fait beaucoup rigoler, parce que à chaque fois que je ne réponds pas quand ça sonne, elle dit « mais c’est pas l’huissier, c’est moi, c’est moi ! »)
– Je ne pouvais pas rêver ou cauchemarder meilleure mise en abyme de ce que j’explique dans le papier. Quand une militante féministe et lesbienne, et d’autres citées dans l’article, essaient de dire des choses aux puissants de leur communauté, on tente de les museler en recourant à des méthodes d’intimidation.
– User de menaces judiciaires contre des activistes dans un contexte politique et sécuritaire où il est déjà particulièrement compliqué de faire entendre nos voix, est ce qui me choque peut être le plus.
– Pour ce qui est de l’article « non contradictoire » : il me semble que je n’étais même pas tenue de contacter Emmanuel Pierrat en premier lieu. J’ai comme d’autres fait des tonnes de décryptages médiatiques sans spécialement contacter les personnes. Là je l’ai fait, et bien mal m’en a pris, vu la charge assez terrorisante que j’ai reçu en retour.
– Je dis terrorisante parce que ces méthodes sont évidemment très usantes psychiquement, prennent du temps sur d’autres activités militantes. J’avais par exemple prévu de publier aujourd’hui, à la veille d’un nouvel examen à l’Assemblée Nationale, un entretien mené la semaine dernière avec Chaynesse Khirouni, qui avait magnifiquement défendu le CEC déclaratif, et je n’ai absolument pas pu m’en occuper.
– Enfin, encore une fois, l’objet de l’article comme c’est très bien réexpliqué pas
Marie Kirschen n’était pas Emmanuel Pierrat (il parle d « une croisade personnelle contre lui» mais on ne se connait pas du tout), mais bien les organisateurs et les leaders institutionnels de la communauté LGBTI. Le plus triste est là, aucune réaction, à ma connaissance de leurs associations depuis la parution de l’article.

Par ailleurs, une pétition initiée par Jérôme Martin a été mise en ligne sur change.org  . Elle renforce le propos de ce texte, appelle à une réaction de l’Association Fierté Montpellier / Tignes Pride et au retrait de la plainte d’Emmanuel Pierrat.

4 Comments

  1. Ce n’est hélas pas une breaking new que la misogynie est aussi bien présente chez les hommes gay. Ni, après bien des années d’expé, que les diversités de tous ordres ne dépassent en rien le rapport social de sexe, qui se retrouve à peu près identique partout. D’où d’ailleurs la question : que vaut dans la réalité la prétention à changer les choses d’une “unité lgbt”, laquelle dans les faits suit les injonctions à la valorisation de l’assigné masculin d’une part, à la réappropriation des normes et structures hétérotes d’autre part ?

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  2. Quelle tristesse! La place du droit des femmes dans les communautés LGBTI me rappelle la place du droit des femmes dans les luttes de classes: moins urgentes, moins importantes bref toujours remis à plus tard dans les débats. Mais gardons le sourire, les femmes ont tout de même obtenu des droits. Courage

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  3. Chère Alice,

    J’ai découvert ce texte via Gwen qui, une fois de plus, fait un excellent travail de dissémination de l’info sur la communauté LGBTQI sur les réseaux sociaux. Je vais faire deux remarques avant d’arriver à mon propos :

    – En tant que gay, je ne me sens pas plus visé que cela par ce texte, j’aurais cependant apprécié qu’à la place “des gays”, je puisse lire “une partie des gays”. Nous, gays, n’avons pas un comportement collectif unanime, loin de là, que ce soit sur le plan économique, politique ou social. Je critique suffisamment souvent ce biais chez d’autres (MJ Bonnet par exemple) pour ne pas en souligner la dangerosité dans ce qu’il a d’essentialisant. En clair, ça va peut être sans le dire mais ça va toujours mieux en le disant.

    – La réforme du mariage civil n’a pas instauré de “mariage gay”. Elle a ouvert le mariage civil aux couples d’hommes mais aussi aux couples de femmes. Prétendre dès lors que “les gays” seraient les principaux bénéficiaires de cette réforme est quelque peu exagéré. De plus, nous sommes tout de même un paquet à soutenir le combat pour la réforme de l’accès aux techniques de PMA et si le gouvernement et le groupe PS ont trahi leur engagement, la responsabilité n’est pas (beaucoup) à chercher du coté “des gays”. Comme quoi, là aussi, ça va mieux en le disant.

    En ce qui concerne Emmanuel Pierrat, je dois dire que ses propos sur les femmes ne m’étonnent pas : son rôle d’avocat est de défendre son client et si je trouve la méthode plus que crapoteuse, je la sais malheureusement habituelle.

    Ce que je n’accepte en revanche pas, c’est que cet homme très au fait de ce qu’est la communauté LGBTQI, ait accepté de défendre Denis Baupin. Je considère, moi aussi, que ce dernier a droit à une défense. C’est un droit élémentaire en démocratie et il n’est pas question de le remettre en cause, même dans ce genre d’affaire. Cependant, un avocat est libre de refuser une affaire. Je crois qu’Emmanuel Pierrat aurait dû refuser ce dossier, justement parce qu’il ne connait que trop bien l’épreuve que représente un tel dossier pour les plaignantes.

    Je crois surtout que cette prise en charge de la défense de Denis Baupin est incompatible avec la participation à ce congrès en tant qu’animateur des droits des membres de la communauté. Le congrès a commis là une grosse erreur qui entame sa crédibilité. Et pas seulement auprès des femmes, cis ou trans, racisées ou non, lesbiennes, bies ou hétéro.

    Cela dit, il est sans doute trop tard pour que cette protestation débouche sur une quelconque action. Je le déplore. Cela rend d’autant plus nécessaire à mes yeux un travail en profondeur de dialogue entre les composantes de la communauté LGBTQI (nous sommes trop souvent bloqués au stade des reproches mutuels) et de professionnalisation des organisations qui travaillent à coup de bonne volonté et de bouts de ficelle. C’est louable mais ce n’est plus à la hauteur des enjeux.

    Merci aux lectrices et lecteurs pour l’attention.

    M.

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    1. Hello Manuel. Merci beaucoup d’avoir pris le temps de laisser un commentaire.
      Pour les remarques sur la nécessité de ne pas généraliser, oui, bien sûr. C’est pourquoi j’ai pris soin de préciser que je militais, au quotidien, avec des gays “très réceptifs et combatifs” sur ces questions.
      Pour le délai, en fait j’aurais tellement aimé que cela se règle sans avoir à publier ce texte. Cela fait 15 jours qu’ily a des échanges avec Vincent Boileau-Autin. J’ai publié le texte vraiment au moment où j’ai senti que sans cela, ça ne bougerait pas.
      Et même avec cette publication, hélas, faute aussi que d’autres grosses asso s’expriment publiquement, manifestement cela ne va pas bouger (cela ne serait pourtant pas bien compliqué, cet atelier est co-animé, donc il n’aurait même pas à être supprimé du programme).
      Merci en tout cas pour ta lecture et ton commentaire.

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